Et pour commencer, après seulement une journée de championnat:
Au-delà du match nul obtenu samedi par Lyon au Mans (2-2), Jean-Michel Aulas est surtout revenu après la rencontre sur l'interdiction ordonnée à l'OL par la Ligue (LFP) de porter sur ses nouveaux maillots son nouveau sponsor Betclic, société de paris en ligne. Selon le président lyonnais, cette mesure «va coûter très cher à la Fédération ou à la Ligue». «C'est un gros préjudice qui est infligé aux clubs français, a-t-il estimé. Le préjudice qui va être fait aux clubs français va être payé par la Ligue ou la Fédération car, à un moment ou à un autre, évidemment, on sera dans notre bon droit et notre légitimité sera reconnue.»
«Devant un tribunal européen on aurait gain de cause immédiatement.»
Si ses joueurs ont arbordé un maillot vierge dans le stade Léon-Bollée, contrairement à ce qu'ils avaient fait durant la Coupe de la Paix, qui se jouait en Espagne, c'est parce que la loi les en empêche. «L'équité devrait nous permettre de l'avoir (le droit d'afficher le nom) (...), a insisté Aulas, car je pense que devant un tribunal européen on aurait gain de cause immédiatement.» Mais l'autorisation des paris en ligne n'entrera en application en France que le 1er janvier 2010 au plus tôt, car le cadre législatif et réglementaire français n'est pas encore opérationnel. La commission des compétitions (COC) de la LFP n'a pas enregistré ce jeu de maillots lyonnais et la commission d'appel de la Ligue de football professionnel (LFP) a rejeté vendredi l'appel de Lyon et Betclic.