Le «fair-play financier» adopté
La mesure - révolutionnaire - était réclamée depuis longtemps par les clubs français: l'UEFA a adopté mardi à l'unanimité le principe du "fair-play financier", qui réservera l'accès des compétitions européennes aux clubs présentant des budgets équilibrés. Ce principe doit être mis en oeuvre lors des trois prochaines années, et des sanctions pourraient intervenir dès la saison 2013-2014 envers les clubs ne respectant pas la règle de base : ne pas dépenser plus d'argent qu'ils n'en génèrent. Les éventuelles sanctions (de l'amende à la suspension de compétition européenne) seront prises par un panel indépendant, dirigé par Jean-Luc Dehaene, ancien Premier ministre belge.
Le "fair play financier" pourrait redistribuer les cartes dans le football européen, puiqu'il ne permettra plus aux clubs les plus endettés de participer aux compétitions européennes. Il devrait renforcer l'incertitude sportive entre clubs aux moyens plus comparables. Le comité stratégique de l'UEFA, structure qui regroupe les ligues, les clubs et les joueurs, avait déjà accepté le principe d'une "DNCG européenne" le 28 août dernier, avec le soutien de l'Association européenne des clubs. Les dispositions entérinées mardi doivent permettre de lutter contre ce que le patron du foot européen, Michel Platini, appelle la «victoire à crédit».
La mesure - révolutionnaire - était réclamée depuis longtemps par les clubs français: l'UEFA a adopté mardi à l'unanimité le principe du "fair-play financier", qui réservera l'accès des compétitions européennes aux clubs présentant des budgets équilibrés. Ce principe doit être mis en oeuvre lors des trois prochaines années, et des sanctions pourraient intervenir dès la saison 2013-2014 envers les clubs ne respectant pas la règle de base : ne pas dépenser plus d'argent qu'ils n'en génèrent. Les éventuelles sanctions (de l'amende à la suspension de compétition européenne) seront prises par un panel indépendant, dirigé par Jean-Luc Dehaene, ancien Premier ministre belge.
Le "fair play financier" pourrait redistribuer les cartes dans le football européen, puiqu'il ne permettra plus aux clubs les plus endettés de participer aux compétitions européennes. Il devrait renforcer l'incertitude sportive entre clubs aux moyens plus comparables. Le comité stratégique de l'UEFA, structure qui regroupe les ligues, les clubs et les joueurs, avait déjà accepté le principe d'une "DNCG européenne" le 28 août dernier, avec le soutien de l'Association européenne des clubs. Les dispositions entérinées mardi doivent permettre de lutter contre ce que le patron du foot européen, Michel Platini, appelle la «victoire à crédit».