Actualité de L'Olympique Lyonnais

Lofox a écrit:

footmax a écrit:Aulas est passé par là
(Humour je précise ... ou pas ^^)

J'aurais plus pensé à Triaud qui voulait le match Nul dans le CFC juste avant le match ....

...Le coach de l'OL a alors sorti un petit papier et énuméré le cas de chacun des blessés avec une précision rare. Il a confirmé l'absence Cleber Anderson jusqu'en janvier (luxation de l'épaule avec arrachement osseux). Il a indiqué que Jean-Alain Boumsong (tendinite à l'adducteur avec oedème osseux) reprendrait le vélo ce vendredi. Il a rassuré sur l'état des adducteurs de Mathieu Bodmer qui aurait pu être dans le groupe s'il n'avait pas été suspendu. Et a informé que Cesar Delgado reprendrait l'entraînement la semaine prochaine, le temps de soigner un « petit décollement de l'aponévrose aux adducteurs ». Enfin, Puel a officialisé le forfait de Jean II Makoun, endeuillé par le décès de son père et rentré au Cameroun.

Ben a écrit:Bodmer n'était pas contre du tout donc bon ...

LA CURE DE JOUVENCE DE L'OL

Quand Alou Diarra a renversé le paper-board un jour de causerie pour évacuer sa frustration, Claude Puel n'était pas là. Mais la quasi-bagarre avec Fabio Santos, le cinéma de Fred, la démission de Piquionne, il a vécu tout cela de très près et cela l'a conforté dans son intime conviction : doubler les postes de façon absolue, «empiler les joueurs» comme il dit, c'est une fausse piste pour épanouir un groupe. Au cours de cette décennie, Lyon a bâti sa domination sur un effectif au volume inédit en France. Il est revenu de cette forme de gourmandise. Son recrutement ciblé (Lisandro, Bastos, Cissokho, Gomis) a été accompagné d'une saignée consentie (Juninho, Benzema, Santos, Grosso, Keita, Mensah, Mounier). Objectifs : éviter les décrochages et créer les conditions de la promotion des jeunes. A Lille, la fierté de Puel était d'avoir conduit des joueurs issus de L2 et du centre à battre MU (1-0) et Milan (2-0) en Ligue des champions. Cette sensibilité brûle toujours en lui.


Un banc du CFA au printemps dernier

Pourtant, le huitième de finale à Barcelone (2-5) avait donné à voir un effectif un peu juste en profondeur. Clerc avait été relancé trop tôt après sa rupture des croisés et Tafer était le seul attaquant remplaçant. Cela n'a pas suffi à transformer Puel en chef d'armée mexicaine. Et cela se voit. Le banc de la semaine dernière, contre Toulouse (2-1), était celui du CFA au printemps dernier (Séguin, Tafer, Gonalons, Belfodil, Grenier). Samedi contre Lens, blessés oblige, Gonalons et/ou Tafer débuteront. Jusqu'ici, on s'étonnait de voir Ederson ou Bastos en pointe, Toulalan en défense centrale, Källström latéral ou Clerc au milieu. C'est naturellement induit par cet effectif sans beaucoup de doublures. «Peut-être que les résultats qu'on a eus ces derniers temps, quand il a fallu renverser certaines situations, sont dus au fait que tous les joueurs se sentent concernés, justifie Puel. J'aime bien mon groupe, il vit bien.»


«Un peu plus vite qu'on l'aurait voulu»

Qu'il soit obligé de piocher ne suscite aucun regret. «Au contraire. Il y a une volonté de faire confiance aux jeunes et de leur donner du temps de jeu. On a dû les utiliser un peu plus vite qu'on l'aurait voulu, mais c'est la philosophie.» Lyon, de toute façon, avait prévenu. Le marché des transferts à peine clos, le club avait produit un communiqué en forme de déclaration de politique générale sur «la gestion optimisée des effectifs autour de trois axes : réduction du nombre de pros, optimisation de la formation au bénéfice de l'équipe professionnelle et dans un objectif de trading, et investissements sur l'acquisition de jeunes joueurs.» Même Jean-Michel Aulas semble adorer. - Cé. Ro. (avec S. L. à Lyon)

LE GROUPE PRO 2 : Le résultat direct de la politique de Claude Puel a été la mise en place, sous l'autorité de Bruno Génésio et Sonny Anderson, d'un groupe baptisé «PRO2», qui est à la fois un super groupe de CFA et un vivier naturel pour l'équipe une, son antichambre A', où Puel pioche selon ses besoins et selon les mérites des intéressés. Il regroupe les dix-neuf meilleurs espoirs de l'OL, de 17 à 21 ans, pas sur le facteur de l'âge mais sur celui des talents. Tafer, Gonalons ou Belfodil en sont directement issus.

L'EQUIPE