Actualité de l'OM

Diouf a trop joué en solo

L'Equipe Mag de samedi explique que Robert Louis-Dreyfus s'est séparé de Pape Diouf car il avait pris l'habitude de gérer l'OM sans rendre de comptes.

Dans une enquête très documentée à paraître samedi dans L'Equipe Mag, la mécanique qui a conduit Robert Louis-Dreyfus à éjecter Pape Diouf de la présidence de Marseille est révélée avec l'éclairage de Xavier Boucobza, le conseiller juridique personnel du propriétaire de l'OM, le seul à avoir assisté à l'entrevue entre les deux hommes, mercredi. Il y apparaît que le bilan sportif flatteur de Pape Diouf ne pesait rien face à l'habitude qu'avait prise Diouf d'évoluer en solo et de ne rendre de comptes à personne.

Or, Robert Louis-Dreyfus, après ses ennuis judiciaires dans l'affaire des comptes de l'OM, s'était promis que plus jamais rien ne lui échapperait. Et telle était la vocation du désormais fameux conseil de surveillance.
Diouf jouissait d'une vraie côte et était parti pour sauver sa tête jusqu'au week-end dernier, «jusqu'au moment où j'ai estimé que les dysfonctionnements, du fait de Pape Diouf, n'étaient plus solubles et qu'ils aboutissaient à une paralysie» explique Xavier Boucobza.
Gerets lâché sciemment ?

«C'est la multiplication des provocations dans les derniers jours qui m'ont conduit à penser qu'on ne pouvait plus résoudre les choses, poursuit le juriste. Même après l'interview de Pape dans vos colonnes (L'Équipe Mag du 6 juin), on a essayé de rattraper le coup. Mais il y a eu une deuxième lame le lendemain dans le journal la Provence... Le conflit était devenue trop pesant.» L'homme de confiance de RLD se pose la même question que son patron : comment Diouf a-t-il été aveuglé au point de recruter Deschamps sans prévenir personne ou, pense le propriétaire, de se séparer sciemment de Gerets pour soigner son ego ? «Je crois que je ne me l'expliquerai jamais.»

3 000 supporters pour Cissé

Djibril Cissé, qui devrait signer vendredi un contrat de quatre ans avec le Panathinaikos, a été accueilli par 3 000 supporters à son arrivée à l'aéroport d'Athènes, jeudi. L'attaquant français s'est ensuite rendu dans un hôtel de la capitale grecque afin de négocier avec le président du club, Nikolas Pateras, les derniers détails de son arrivée. Son transfert rapporterait 8 millions d'euros à l'OM, et Cissé toucherait 2,5 millions d'euros annuels en s'engageant avec le dernier troisième du Championnat de Grèce.

juju666 a écrit:Marseille - Bordeaux à Dax, le 21 juillet (20h00)

C'est pour Dimi ça

42 500 abonnements : l'objectif sera atteint

42 000 supporters sont déjà abonnés au Vélodrome en attendant la fin de la campagne VIP

L'OM entend garder à la vente des places pour les spectateurs occasionnels. Une aubaine pour ceux qui n'ont pas trop les moyens de venir au Vel' à l'année.

Photo Thierry Garro
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60 000 abonnés : un rêve moins fou aujourd'hui à l'horizon 2015. Une fois le stade Vélodrome rénové, agrandi, couvert, on pourra peut-être atteindre cette barrière, qui correspond aujourd'hui à la capacité maximale du stade (impossible à atteindre en spectateurs payants), et qui est déjà plus élevée d'un tiers par rapport au Vélodrome des origines.

Ce n'est qu'à ce moment-là que le record d'abonnés pourra être battu. D'ici là, les 44 415 de 2003 ne seront plus jamais atteints. Et les 44130 de la saison suivante (chiffre atteint avant la vente de Drogba...) non plus. Pas par manque d'enthousiasme, mais tout simplement parce que l'OM entend garder à la vente suffisamment de places pour les spectateurs occasionnels qui ne peuvent pas, par manque de moyens financiers, ou ne veulent tout simplement pas acheter une place à l'année.

Aujourd'hui, à la fin de la campagne d'abonnements, les 42000 sont donc tout à fait dans la ligne de ces dernières saisons, comme le confirme l'infographie ci-dessous. 80% de réabonnements, 20% de nouveaux fidèles, c'est aussi logique. "Avec les abonnements VIP qui restent à venir, on atteindra les 42 500", explique-t-on du côté du club olympien où ce chiffre avait été fixé comme objectif il y a un mois.

Ce n'est pas une surprise, du moins, ça ne l'est plus, parce que la fidélité des supporters de l'OM s'est presque banalisée, c'est une sorte de marque de fabrique. Pourtant, dans une période de crise économique, où, comme le rappelait très justement l'un des responsables des MTP, le mois dernier, "beaucoup de gens sont obligés de faire un crédit pour prendre leur abonnement en virage", il est encore remarquable de souligner que les clubs de supporters ont fait le plein et ont des listes d'attente.

On avait déjà remarqué que les secousses qui ont ébranlé la tête du club (départs de Pape Diouf et Julien Fournier, décès de Robert Louis-Dreyfus) n'ont en rien entamé la confiance des gens. Et les sommes investies dans le recrutement, le standing de Lucho Gonzalèz, le crédit accordé à Didier Deschamps, les espoirs de voir l'OM champion, et faisant une carrière plus consistante en Ligue des champions, tout cela a concouru à maintenir le nombre d'abonnés loin devant les autres clubs français.

Lyon, par exemple, qui, comme l'OM, conserve beaucoup de places à la vente match par match, ne dépasse pas les 26000, PSG tourne à moins de 20000, Rennes autour de 15000, Lille autour de 8000, Monaco à moins de 2 000. On est très loin de Barcelone.

On comprend pourquoi, outre les facilités fiscales, ce type de club possède une puissance de feu bien supérieure à plusieurs clubs français réunis. Car les 120 000 socios sont là depuis plus de trente ans. Pour l'OM, 42500, c'est beau, mais ça ne rapporte pas autant que le club pourrait l'espérer s'il disposait d'un volant plus important de places "à prestations" qui seront plus nombreuses dans la nouvelle configuration du stade. Mais par rapport aux chiffres des années 80, on est déjà dans une autre galaxie...

Source : laprovence.com