20 juillet 2009
Le projet d’agrandissement du stade Marcel-Picot a été présenté ce lundi après-midi à Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF, et à Frédéric Thiriez, président de la LFP. Nancy espère ainsi figurer parmi les neuf villes retenues dans le dossier de candidature de la France pour l’organisation de l’Euro 2016.
« On a besoin de Nancy pour gagner l’Euro 2016 » s’est exclamé le président de la LFP Frédéric Thiriez face aux journalistes réunis dans la salle des mariages de l’Hôtel de Ville de Nancy. Son homologue de la FFF s’est montré tout aussi enthousiaste face à « un projet sérieux et solide ». Jean-Pierre Escalettes s’est même réjoui « du mariage sans nuages entre le club et les collectivités locales ». La communauté urbaine du grand Nancy va faire signer un bail emphytéotique de longue durée à l’ASNL. Pour faire simple, la CUGN va mettre l’outil entre les mains du club, qui se chargera seule de régler la note de cette ambitieuse extension. Les collectivités locales se chargeront simplement des aménagements extérieurs. En contrepartie, l’ASNL pourra exploiter l’enceinte à sa guise.
Le prix ? 80 millions d’euros à rembourser sur 30 ou 35 ans. « C’est vrai que c’est lourd de conséquences et nous avons déjà passé quelques nuits blanches » a avoué Jacques Rousselot. Mais, le président de l’ASNL est ambitieux. Il a d’abord voulu d’un stade entièrement fermé. Le nouveau stade Marcel-Picot bénéficiera donc d’un toit rétractable à soufflet, qui pourra s’ouvrir ou se fermer en seulement vingt minutes. Les moufles deviendront alors superflues lors des matchs hivernaux. « Je voulais vraiment augmenter le confort de nos supporters » a expliqué le président de l'ASNL. Ce toit pourra également permettre d’organiser de nombreux évènements sans aucun souci pour la pelouse puisque celle-ci sera synthétique. « Nous allons créer une couronne supplémentaire de 15 000 places en haut des tribunes Schuth, Hazotte et Piantoni, a détaillé Nicolas Holveck. La capacité du stade sera donc portée à 35 000 places assises. La tribune Jacquet sera entièrement dédiée aux VIP (4 000 places) et aux journalistes (300 pupitres de presse écrite et radio). Nous allons élargir cette tribune Jacquet au-dessus du déambulatoire mais aussi vers le boulevard Jean-Jaurès afin de réhabiliter les vestiaires et de créer une nouvelle zone mixte pour les médias. Derrière les trois autres tribunes, il y aura une coursive entièrement fermée qui deviendra un vrai lieu de vie avant et après les matchs. Quant aux supporters visiteurs, ils seront placés au deuxième étage dans un virage ».
Quels que soient les résultats de la candidature française, les travaux doivent débuter dès la fin du mois de mai 2010 et s’achever pour le début de la saison 2012/2013, soit deux années de travaux. Nancy serait donc le premier stade opérationnel pour l’Euro 2016. Les arguments développés par l’ASNL ont visiblement séduit les deux représentants des instances nationales. Ils ont été également séduits par l’engament très fort d’André Rossinot et attendent désormais le dossier nancéien pour le 15 septembre prochain. « Les stades ne suffiront pas et il sera important d’y ajouter une dimension culturelle et sociale sans oublier le développement durable » a prévenu Jean-Pierre Escalettes. Le président de la FFF a également indiqué qu’il ne restait que huit places à prendre, sachant qu’il était inconcevable de ne pas sélectionner le stade de France. « Nous ne pouvons pas faire l’impasse sur l’Est de la France. Parmi les trois projets (Nancy, Metz, Strasbourg), il y aura donc au moins un élu, peut-être deux, mais surement pas trois ».
source: www.asnl.net
Allez Nancy!!Faut pas qu'on laisse passer cette occasion si on veut grandir en L1