par ryanb Mer 18 Aoû 2010, 00:21
Aulas :«Gourcuff, le joueur idéal»
Bien qu'en vacances à Saint-Tropez, Jean-Michel Aulas ne reste pas inactif. Le président lyonnais était à Caen dimanche pour assister à la défaite de l'OL (2-3). Dans L'Equipe, il fait le point sur ce début de saison raté, le mercato, son entraîneur... Extraits.
LA DEFAITE A CAEN
«Il y a eu quelques erreurs individuelles un peu rageantes, mais j'ai vu plus de bonnes choses que de mauvaises. On est revenus au score (à deux reprises). On a bien tenu le ballon en infériorité numérique. Je suis plus déçu du résultat que de la manière.»
LE MERCATO
«Si on veut se renforcer, il faut prendre des joueurs au-dessus du lot. Devant, on a un effectif que tout le monde nous envie. On ne peut pas faire mieux. Derrière, c'est bien équilibré. C'est surtout au milieu qu'il faut se renforcer, car Jérémy Toulalan est descendu d'un cran. On manque par exemple d'un tireur de coup franc.»
GOURCUFF OU GANSO ?
«Ce sont deux joueurs intéressants, d'un niveau vraiment supérieur. Mais on ne peut pas forcer leurs dirigeants. Ces deux pistes sont au point mort. Ganso, son club ne veut pas le laisser partir. Et, pour Gourcuff, Bordeaux a mis la barre très haute (26 millions d'euros), à un tarif qui n'est pas compatible avec celui du marché. (...) Je ne veux pas mettre les dirigeants bordelais mal à l'aise. Mais s'il veut venir, ce serait le joueur idéal pour Lyon.»
CLAUDE PUEL
«L'objectif n'est pas qu'ils soient tout le temps d'accord. (...) Bernard (Lacombe) n'est pas un béni oui-oui. Il n'a pas un rôle facile mais il le fait bien. Quant à Claude, j'entends dire que c'est parce que ce serait trop cher de le virer que je m'entête avec lui. Mais ce sont des fadaises. Je suis allé le chercher à Lille parce que c'est un mec formidable, l'Arsène Wenger de demain.»
LE BUDGET
«L'argent dépensé l'année dernière, on ne va pas le dépenser cette saison. On a beaucoup moins de moyens qu'avant, c'est clair. Mais c'est aussi notre stratégie. Ce n'est pas parce que Cris se blesse qu'on va prendre Adil Rami ou faire revenir Sébastien Squillaci. On a une politique économique, guidée aussi par la crise, et on s'y tient.»